1er Division
BUREAU D'ADMINISTRATION GÉNÉRALE.
GARDES NATIONALES.
Les hommes susceptibles d'être appelés aux armées par les lois relatives à la conscription, qui font aujourd'hui partie du service militaire actif de la garde nationale, peuvent y rester.
| Paris, le 29 Novembre 1813,
LE MINISTRE de l'intérieur Comte de l'Empire, A Messieurs les Préfets des départemens.
Je
vous ai fait connaître, Monsieur le Préfet, par ma lettre du 18
novembre courant, que tous les hommes fusant partie du contingent
d'activité de la garde nationale, qui se trouvaient susceptibles d'être
appelés au service des armées par les lois de la conscription ,
devaient obéir à ces lois, soit qu'ils fussent déjà à leur régiment
d'activité, soit qu'ils dussent y être envoyés.
Postérieurement
il a été jugé plus convenable que les hommes déjà partis eussent la
faculté de rester dans les régimens d'activité de la garde nationale.
Il
sera donc inutile que vous vous occupiez d'en retirer ceux qui y sont à
présent. Mais, si quelques portions du contingent d'activité que vous
avez à fournir ou à renouveler, n 'étaient pas encore parties, vous
auriez soin de n'y pas comprendre d'hommes des classes qu'appelle le
sénatus-consulte du 15 novembre.
Vous, n'en devrez non plus, à
l'avenir, placer aucun de ces classes dans les contingens
d'activité jusqu'après le complément de la levée de 300,000 hommes,
Quant
à ceux qui se trouvent dans les compagnies de grenadiers et de
chasseurs qui ne sont pas partis pour le service d'activité ils devront
subir la destination que leur donnent le dernier sénatus-consulte et
les lois relatives à la conscription.
Recevez, Monsieur, l'assurance de ma parfaite considération.
MONTALIVET. |