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D :
Darmagnac Jean
Barthélemy Claude Toussaint
Baron d'Empire puis Vicomte sous la Seconde Restauration
Général
de
division commandant la 2ème division
de l'armée des
Pyrénées (centre commandé par le
général Drouet)
Né
le 1er novembre 1766 à Toulouse.
Le 15 septembre 1791, Darmagnac s'engage dans le 1er
bataillon de volontaires de la Haute-Garonne.
Le 11 décembre 1791, il est nommé capitaine.
En 1792 et 1793, il fait les campagnes dans l'armée des
Alpes et
participe à la prise de Nice, du fort de Montalban, de
Sospello.
Le 8 septembre 1793, il réussit avec une poignée
d'homme
à défendre le col de Loignon face aux
Piémontais.
Le 24 février 1794, Darmagnac est nommé chef de
bataillon
à la 21ème demi-brigade de ligne (dans laquelle
le 1er bataillon de Haute-Garonne avait
été incorporé).
En 1794 et 1795, il est dans l'armée des Alpes et participe
aux
batailles de Cairo, Utel, Figaretto, Berra, Ponte de Nava, Breglio,
Oneille et Savone où il est fait prisonnier.
Il est échangé 3 mois après.
Le 12 avril et le 14 avril 1796, Darmagnac se fait remarquer aux
batailles de Montenotte et Millesimo et à la prise de la
redoute
de Montezemo
Le 22 avril 1796, il combat à Mondovi.
Le 25 avril, il est à la prise de Cherasco.
Le 8 mai 1796, il participe au passage du Pô et au combat de
Fobio.
Le 9 mai, il est au combat de Cordogno et à la prise de
Casale.
Le 10 mai, Darmagnac combat à Lodi
Le 11 mai, il est à la prise de Pizzighitone.
Le 17 mai, il est à Milan
Le 30 mai 1796, il est au passage de Mincio.
Le 3 juin, il participe à la prise de Verone.
Le 3 août 1796, il est à Lonado où il
est blessé à la cuisse.
Le 5 août, il est quand même au combat de
Castiglione.
Courant 1796, la 21ème demi-brigade
est fondue dans la 32ème.
Le 14 janvier 1797, Darmagnac commande le 2ème
bataillon de la 32ème demi-brigade
à Rivoli qui enlève la Chapelle Saint-Marc.
Il a été également remarqué
aux combats d'Arcole, la Favorite, Carpenedolo, de Bellune, etc...
En janvier 1798, Darmagnac rejoint l'armée
d'Helvétie et se signale lors de la prise du pont de Berne
le 5 mars.
En avril 1798, Darmagnac et sa demi-brigade s"embarquent avec
l'armée d'Orient vers l'Egypte.
Le 21 juillet 1798, il prend part de manière active
à la bataille des Pyramides.
Le 26 juillet 1798, il est nommé par Bonaparte chef de
brigade.
Les 20 mars 1799, 7 mai et 10 juin il se fait
remarqué au
siège de Saint-Jean-d'Acre où il est
blessé
à la tête.
Le 1er novembre 1799, il met en déroute à
l'embouchure du Nil près de Damiette une armée
turque.
Pour cette action, il reçoit un sabre d'honneur du
général en chef Kléber.
Le 21 mars 1801, il à la bataille d'Alexandrie où
il fait preuve de beaucoup d'audace.
Le 27 avril 1801, il est nommé général
de brigade par le général en chef Menou.
Il rentre ensuite en France et est confirmé dans ce grade le
30 novembre 1801.
Le 19 mars 1802, Darmagnac est alors nommé commandant du
département de Saône-et-Loire.
Le 30 avril 1802, il reçoit le brevet de son sabre d'honneur.
Le 18 juillet 1802, il est nommé commandant du
département du Finistère.
Le 24 septembre 1803, Darmagnac devient membre de la Légion
d'Honneur dans la 10ème cohorte.
Le 14 juin 1804, il est nommé commandant de l'ordre et fait
partie du collège électoral de la Haute-Garonne.
Le 28 octobre 1805, il est employé dans la Grande
Armée.
A la suite de la campagne de 1805, il est nommé gouverneur
de Carinthie.
Le 6 mai 1806, il est appelé dans la 1ère
division militaire pour commander 3 régiments de la garde de
Paris.
Le 28 janvier 1808, il est commandant de la division des
Pyrénées Occidentales.
Le 17 février 1808, il s'empare de la citadelle de Pampelune.
Le 14 juillet 1808, il combat à Rio-Secco où il
fut blessé aux deux épaules.
Le 19 juillet 1808, Darmagnac est élevé au grade
de général de division.
Le 2 février 1809, il escorte un convoi à
destination de Lugo.
En avril 1809, Darmagnac est gouverneur de Galice.
En septembre 1809, il fait partie du 5ème
corps de l'armée d'Espagne.
Darmagnac est ensuite chargé des provinces de veille
Castille, de la Manche et de Cuença.
En juin 1810, il est autorisé en renter en France.
Le 2 mars 1811, il prend le commandement de la 2ème
.division du
5ème corps et seconde les opérations du
Maréchal
Suchet sur Valence avec la prise de la Cuença en
août 1811.
En novembre 1811, il s'empare du quartier-général
du partisan Francisquetto.
Le 22 novembre, il bat le général espagnol
Bassecourt.
Le 21 juin 1813, Darmagnac est à Vitoria.
Le 25 juillet, avec la division Maransin et la sienne, il
enlève le col de Maya.
Darmagnac participe aux batailles de Sorauren (28 juillet
1813),
San-Marcial
(31 août 1813), sur les rives de la Bidassoa (6 octobre
1813), de
la Nivelle (10 et 11 novembre 1813), puis de la Nive (10-13
décembre 1813).
En 1814, il combat
à Orthez le 27 février et à
Toulouse le 10 avril.
Le 8 juillet 1814, il reçoit le titre de chevalier de
Saint-Louis.
En septembre 1814, il est mis en non-activité.
Le 26 mars 1815, il est nommé commandant provisoire de la
compagnie des demi-soldes à Bordeaux.
Le 17 avril 1815, Darmagnac reçoit le commandement de la 11ème
division militaire.
Le 22 juillet 1815, il est remis en non-activité.
Le 7 septembre 1815, il prend le commandement de la 20ème
division militaire (Périgueux).
Le 23 janvier 1821, il commande la 9ème division militaire
(Montpellier).
Le 1er mai 1821, il reçoit le titre de commandeur de l'ordre
de
Saint-Louis et le titre du vicomte en échange de celui de
baron
obtenu sous l'Empire.
Le 13 août 1823, il devient grand-officier de la
Légion d'Honneur.
Le 18 août 1830, Darmagnac cesse de commander la 9ème
division militaire.
Compris au nombre des lieutenants-généraux admis
au
traitement de réforme (article 3 de l'ordonnance du 7
février 1831) il est mis à la retraite en juillet
1831.
Darmagnac meurt à Bordeaux le 12 décembre 1855.
Dauture (anc.
D'Auture, Authure) Guilhem (ou Guillaume)
Baron d'Empire
Général
de Brigade de la 8ème Division d'Harispe
Né le 28 juin 1770
à Pontacq
(Pyrénées-Atlantiques). Maison natale aujourd'hui
au 27
rue du Colonel Betboy (Centre de Séjour de Longue
Durée).
Fils de Pierre Dauture
(ou Authure né le 28/03/1739 à Pontacq et mort le
4/06/1789 à Pau), tanneur et corroyeur de
Marie de Montestruc (ou
Montestrucq)
(dite "Lapalue" née en 1732 à Lestelles
et morte le
6/04/1796 à Pau) et issu d'une très vieille
famille
protestante de Pontacq.
Guilhem Dauture entre au service élu comme sergent-major le 17 octobre 1791
dans le 1er bataillon de volontaires des
Basses-Pyrénées (passé en revue officiellement le 21 octobre 1791).
Il est affecté à l'Armée des
Pyrénées en 1792 qui se divisera en deux partie dont la partie ouest devrienda l'Armée des Pyrénées-Occidentales le 1er mai 1793 suite à la déclaration de guerre contre l'Espagne le 1er mars 1793. D'abords stationné à Saint-Palais et Navarrenx en 1792 puis à Bayonne début 1793, le 1er
bataillon de volontaires des Basses-Pyrénées fera partie de la
Division de Saint-Jean-Pied de Port fin 1793. A cette époque, Guilhem
Dauture est nommé sous-lieutenant le 16 décembre 1793.
Lors de l'amalgame de 1793 (loi du 21 février 1793 dont l'exécution tarda), le 1er bataillon de volontaires de Basses-Pyrénées est reversé dans la 39ème
demi-brigade avec le 2e bataillon des volontaires des Basses-Pyrénées et le 1er bataillon du 20ème régiment d'infanterie (ex-régiment royal Cambresis). Cette demi-brigade formera lors du second amalgame la 4ème
demi-brigade d'infanterie de ligne en 1796 (an IV).
De janvier 1794 et jusqu'à la paix de 1795 (an IV), Dauture part combattre
dans les Pyrénées-Orientales avec la 39ème demi-brigade.
Le 17 août 1794, il se distingue en mettant en
déroute,
avec une compagnie de grenadiers, un régiment de Gardes
Wallonnes
espagnoles (42 officiers ennemis sont faits prisonniers). Cette action entraîne sa nomination comme
lieutenant le 2 septembre 1794.
Le 17 novembre 1794, il récidive et enlève une
redoute défendue par 2 bataillons portugais (alors alliés de l'Espagne et envoyés en Catalogne par le Régent).
Le 5 mai 1795, Dauture est nommé capitaine, grade avec
lequel il s'illustre encore. A
la suite du Traité de Bâle (22 juillet 1795) qui met fin aux hostilités
avec l'Espagne, il part pour l'armée d'Italie (1795-1797)
et il se signale aux
batailles Millesimo (13 avril 1796), Lodi (10 mai 1796), Castiglione (5
août 1796), au pont de Barzanne.
Le 29 mai 1796, le second amalgame est effectif (loi du 7 janvier 1796)
et la 39e demi-brigade rentre dans la formation de la 4ème
demi-brigade de ligne.
Il combat au faubourg de Saint-Georges sous Mantoue (15 septembre 1796)
et entre le premier dans la redoute qui en défendait
l'entrée. Cette action permet la capture de 2 escadrons de
hussards autrichiens. Mais, il
est blessé de 3 coups de feu au bras droit, à la
poitrine
et à la tête.
Guilhem Dauture est encore blessé à la cuisse
lors de la bataille d'Arcole (15, 16 et 17 novembre 1796).
Il est nommé provisoirement sur la champ de bataille chef de
bataillon à la 40ème
demi-brigade d'infanterie de ligne (division Augereau); grade
confirmé par le Directoire le 21 décembre 1796.
Durant les années 1798-1799, Dauture sert dans
l'armée d'Angleterre.
En mai 1800, il retourne en Italie dans l'armée de
réserve, division Watrin.
Il s'illustre
à Ivrée (22 mai 1800), à Romano,
à
Montebello (9 juin 1800), à Casteggio (12 juin 1800) et il
est
blessé à Marengo (14 juin 1800) à
l'aine droite.
Le 5 juillet, Guilhem Dauture passe à l'armée
d'Italie.
Il
est confirmé dans son grade de chef de bataillon par
l'arrêté consulaire du 21 octobre 1800.
Le 25
décembre 1800, il
prend part au passage du Mincio sous Lannes qui fera des
éloges sur sa conduite.
En 1801-1803, il est affecté à
l'armée de l'Ouest et à celle des côtes
de Bretagne
de 1803 jusqu'en 1806.
Il est nommé major du 47ème
régiment d'infanterie de ligne le 22 décembre
1803.
Le 25 mars 1804, il est membre de la Légion d'Honneur.
En 1807, Napoléon l'attache au camp-volant de
Napoléonville.
De 1808 à 1814, Dauture participe aux campagnes du Portugal
et d'Espagne.
Le 16 janvier 1809, il participe à la bataille de La Corogne.
Le 9 mars 1809, il est nommé adjudant-commandant (major).
Le 29 mars 1809, il participe à la prise d'Oporto et est
blessé à la figure par des cavaliers anglais.
"Aussitôt,
le major Dauture, du 47e
de ligne, à la tête de quelques compagnies de
voltigeurs,
s'élance au pas de course et monte à la grande
redoute
(qui avait fait tant de bruit pendant la nuit
précédente). on y pénètre
par les
embrasures ; tout ce qui fait résistance est tué
; les
pièces de canon sont prises et le drapeau portugais
abaissé… Au même moment, le capitaine
Chevillé, avec deux compagnies de voltigeurs, arrive
à
une redoute fermée, monte audacieusement par les embrasures
et
tue tous ceux qui s'y trouvent" (Mémoires inédits
du
capitaine Claude-Charles Jacquet, artilleur à cheval.)
Le 47e et 17e d'infanterie
légère s'étaient rejoints dans
Oporto, et ils avaient trouvé toutes les avenues
coupées, retranchées et
garnies d'artillerie. Des fenêtres on tirait sur nos
soldats; mais tout fut
enlevé. Le major Dauture arriva au pont du Douro,
à l'instant où les Portugais
cherchaient à le couper sous la protection de leur puissante
artillerie, postée
sur la rive gauche au couvent de Serra.
Il n'y avait plus un instant
à perdre, ou le pont était
manqué. Lorsque le colonel Donnadieu et la major Dauture y
arrivèrent, ils le trouvèrent encombré par plus de deux mille
individus de tout âge et de tout sexe. ("Mémoires du Maréchal Soult - Espagne & Portugal"
- Chapitre IV "De Tuy à Oporto")
Le
11 mai 1809, il couvre la retraite de l'armée du
Maréchal Soult devant les Anglais.
Le 10 février 1810, il est nommé colonel du 9ème
régiment d'infanterie légère.
De 1810 à 1812, Dauture est en Andalousie dans le 9ème
corps au sein de la 2ème division
commandée par le général Conroux.
Le 15 août 1810, il obtient une dotation de 2.000 francs de
rente
annuelle sur le département de Trasimène
(Italie).
Le 5 mai 1811,
il participe à la bataille de Fuentes d'Oñoro.
Le 6 août 1811, il est fait officier de la
Légion d'Honneur.
Le 1er juin 1812, il combat à Bornos.
Le 3 février 1813, il est fait baron d'Empire par lettre
patente (armoiries
: d'azur à deux épées, en sautoir,
d'argent ; au
comble d'or chargé de trois étoiles d'azur ; au
franc-quartier des barons militaires).
Le 21 juin 1813, il participe à la défaite de
Vitoria
dans l'Armée du Midi du général Gazan.
Il est dans
la 1ère division du
général Leval (brigade Mocquery)
Lors des affrontements de Sorauren, et plus particulièrement
le
30 juillet 1813, il est blessé à la cuisse gauche.
Dauture combat sur les rives de la
Bidassoa (6 octobre
1813), de
la Nivelle sous les ordres du général Taupin (10
et 11 novembre 1813), puis de la Nive (10-13
décembre 1813).
Ses actions lors
de cette campagne lui valent le titre de
général de brigade le 25 novembre 1813.
Le 15 décembre, il est nommé dans la
division Harispe (8ème
division) sous le commandement du général
Clauzel, chef
de l'aile gauche de l'Armée des
Pyrénées.
En 1814, il combat dans les faubourgs Orthez le 27 février,
à Aire-sur-l'Adour le 2 mars, où il est
à nouveau
blessé.
Le 10 avril 1814, il est toujours sous les ordres du
général Harispe (8ème division)
à
Toulouse et combat à l'extrémité
droite du
dispositif français (redoute de la Sipière avec
un
bataillon d'infanterie légère) où il
reçoit sa dernière blessure de cette longue
campagne.
Après l'abdication de l'Empereur, il est mis en
non-activité le 1er août
1814.
Peu avant, le 19 juillet 1814, il devient chevalier de Saint-Louis. On retrouve le général Dautaure à la Saint-Louis en août 1814 à Barrège - probablement pour soigner sa dernière blessure.
Le 27 décembre 1814, il reçoit le titre
de commandeur de la Légion d'Honneur.
Lors des Cent jours, il est remis en activité le 23 avril
1815
dans le Corps d'Observation des Pyrénées
commandé
par le général Clauzel. Dans l'état de situation du 22 mai, on le trouve commandant de la 2ème brigade de la 27ème Division du Corps d'Observation des Pyrénées. Ce corps se verra séparé en deux
unités début juin, celui des Pyrénées Occidentales et celui des
Pyrénées Orientales. Lors
de la deuxième quinzaine de juin 1815, Dauture prend le commandement provisoire du département des
Hautes-Pyrénées. Ce département étant un département frontière, il a en charge les mesures de mise en défense
en plus de celles concernant le recrutement. Dans l'état du situation du 1er
juillet, on retrouve Dauture commandant l'unique brigade de
l'unique division d'infanterie commandée par le Général Cassagne du
Corps d'Observation des Pyrénées Orientale commandé par le Général
Decaen. Lors de la Seconde Restauration, il fait partie des demi-soldes
à partir du 1er août 1815.
Néanmoins, le 30 décembre 1818, il est
appelé à l'état-major
général.
Guilhem Dauture meurt, célibataire et sans
postérité, à Pau,
hôtel Saintaraille, rue Royale (aujourd'hui rue Louis
Barthou), le 12 avril 1820 suite à
une maladie. Il est
enterré au cimétière communal de Pau
(allée du
Grand-Tour).
Sur sa stèle est inscrit : "Baron
Dauture Maréchal de camp Chevalier de la légion
d'honneur
Chevalier de l'ordre royal de militaire Saint-Louis
décoré de l'épée de
Suède".
Drouet Jean
Baptiste
Comte d'Erlon
Lieutenant
général l'armée des
Pyrénées - Commandant le Centre de
l'armée
Né le 29 juillet 1765 à Reims.
Fils de charpentier mis très jeune en nourrice chez
Joly
Masson, cultivateur à Cernay-les-Reims et à 10
ans
élevé par son oncle maternel Pothe, professeur de
mathématiques et de dessin et un an plus tard il
entre
comme apprenti chez un serrurier dans l'impasse aux Cros à
Reims.
En 1780, âgé de 17 ans, il s'engage
dans l'armée royale du "Beaujolais", mais il est
congédié cinq ans plus tard.
En 1792, il s'engage avec 200 volontaires dans
le bataillon
de chasseurs de Reims baptisé "l'espérance de la
Patrie".
Peu après Drouet est intégré
dans
l'armée du Rhin commandée par le
Maréchal Luckner
comme caporal puis comme capitaine où il commande
une
compagnie.
Le 14 avril 1794, Drouet revient à Reims et y
épouse Marie-anne Rousseau.
Le matin de son mariage, le général Lefebvre
l'informe qu'il le nomme aide de camp.
En 1794, 1795, 1796, il participe aux campagnes en Allemagne avec les
armées de Moselle et de Sambre-et-Meuse.
En 1797, il est sous les ordres du général Moreau
en qualité d'adjudant-général.
En 1799, Drouet est nommé général de
brigade suite à la bataille de Zurich.
En 1800, il participe à la campagne d'Allemagne sous les
ordres
du général Moreau et participe à la
bataille
d'Hohenlinden le 3 décembre.
En août 1803, il sert dans l'armée qui s'empare du
Hanovre et est nommé général de
division.
Le 11 décembre 1803, il devient membre de la
Légion d'Honneur.
Le 14 juin 1804, il est nommé commandant de l'Ordre.
En 1805, il est à Austerlitz dans le Ier
corps d'armée dirigé par le Maréchal
Bernadotte.
En 1806 il se bat à Ièna puis Lübeck.
En 1807 au cours du siège de Dantzig avec le 9eme
corps, il est promu chef d'état-major du
Maréchal Lefebvre. Il signe lui-même la
capitulation
de la garnison avec gouverneur Kalkreuth.
Le 7 mai 1807 il prend l'île d'Holm aux Russes dans la mer
Baltique.
Le 29 mai 1807 Drouet est nommé alors Grand
Officier de la Légion d'honneur.
En juin 1807, il participe à la bataille de Friedland
où
il a été grièvement blessé
par balles pour
la deuxième fois.
Le 29 mai 1808, Drouet d'Erlon est nommé chef
d'état-major du corps du maréchal Lannes.
Le 28 janvier 1809, il est anobli par lettres patentes avec le titre de
Comte d'Erlon (petite localité de l'Aisne).
En 1809, Jean-Baptiste Drouet d'Erlon reçoit le commandement
temporaire du 7ème corps
d'armée Bavarois sur le Danube
et contribue à la soumission des partisans du Tyrol
d'Andréas Hofer.
En 1810 il part en Espagne avec le commandement le
commandement du 9ème
corps de l'armée d'Espagne sous les ordres de
Masséna qui
tente de s'emparer du Portugal pour la troisième fois.
Drouet D'Erlon part ensuite en Andalousie pour commander le 5ème
corps du Maréchal Mortier appelé à
Paris.
En 1812, il bat le général anglais Hill en
Estramadure.
Début 1813, Drouet d'Erlon prend le commandement de
l'armée du Centre et participe aux batailles de Vitoria le
21
juin sous le roi Joseph.
En juillet 1813, il devient Lieutenant général de
l'armée des Pyrénées du
Maréchal Soult.
Il se bat à Maya (Sorauren - 28 juillet 1813),
San-Marcial
(31 août 1813), sur les rives de la Bidassoa (6 octobre
1813), de
la Nivelle (10 et 11 novembre 1813), puis de la Nive (10-13
décembre 1813).
En 1814, il combat
à Orthez le 27 février et à
Toulouse le 10 avril.
Après l'abdication de Napoléon, Drouet
d'Erlon se
rallie à Louis XVIII et obtient le commandement de la 16ème
division militaire (départements du Nord et du Pas de
Calais).
Le 2 juin 1814, il est décoré de l'ordre de
Saint-Louis par Louis XVIII.
Le 20 septembre 1814, il est confirmé dans le titre de Grand
Cordon de la Légion d'Honneur.
Le 13 mars 1815 il est mis en prison pour avoir prétendument
trempé dans le complot "Lefebvre-Desnouettes".
Lors du retour de Napoléon, il est promu Pair de France le 2
juin 1815.
En juin 1815, lors de la Campagne de Belgique, il commande le Ier
corps de l'armée du Nord.
Le 16 juin 1815, il ne joue aucun rôle majeur dans les
batailles
des Quatre-Bras et de Ligny à cause d'ordres contradictoires
de
Ney et Napoléon.
Le 18 juin il se bat avec ses hommes à Waterloo.
Après la défaite de Waterloo, Drouet d'Erlon fait
retraite sur Charleroi, Beaumont, Maubeuge, Avesnes puis Soissons
où il reprend le commandement des six mille hommes qui
restent
de 1er corps d'Armée et établit son Quartier
Général à Châtillon en
attendant les ordres.
La seconde abdication de Napoléon provoque sa
disgrâce et la
perte de tous ses biens. Drouet d'Erlon est mis sur
l'ordonnance du 24 juillet 1815.
Pour échapper à la police de Louis XVIII, il se
déguise en paysan et réussit à
traverser la Suisse
en janvier 1816 et a rejoindre la Bavière
gouvernée par
le roi Maximilien qu'il avait aidé à reprendre le
Tyrol
en 1809.
Drouet d'Erlon de s'établir aux environs de Munich
à Bayreuth sous le pseudonyme de baron Schmidt.
Le 22 juin 1816, Drouet est cité pour
être jugé par contumace par un
Conseil de Guerre de la 11ème
division militaire, mais la manque de pièces annule la
procédure.
Le 23 mai 1825, il est compris sur l'ordonnance d'amnistie lors du
sacre de Charles X. Drouet rentre alors en France.
Jean-Baptiste Drouet d'Erlon perd sa femme en 1828.
Après la révolution de 1830 et le renversement du
roi Charles X, il se met au service de Louis-Philippe.
Le 19 novembre 1831 il est nommé Pair de France et
est
décoré du Grand Ordre de la Légion
d'honneur.
En 1832, il nommé commandant de la 12ème
division militaire à Nantes où il
réprime les
émeutes royalistes dues au débarquement de la
duchesse de
Berry.
Au début de l'année 1834, Drouet d'Erlon est
promu
gouverneur général d'Algérie
où il obtient tous les pouvoirs
civils et militaires pendant deux ans.
En 1837, il est renvoyé vers son commandement Nantais.
En 1843, à la retraite, il s'installa à
Paris.
Le 9 avril 1843, le roi Louis-Philippe le nomme Maréchal de
France.
Le 25 janvier 1844, il meurt à Paris à son
domicile 8 rue Thiroux.
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