Accueil
Le
lieu
Le
récit
Les
cartes
Les
troupes
Les
hommes
Les
ordres/rapports
Les
témoignages
Les
ouvrages
Les
liens
Contacts
|
Témoignages
sur la bataille d'Orthez
Daniel John Edgecomb
(Officier au "commissariat
department" de la 3ème Division de Picton)
«Le 26. Tôt ce matin, la 3ème
division marcha sur
Salis et passant la rivière suivante par un gué qui a été découvert
près du
village de Prambos, était cantonnée sur le bord de la route, à environ
quatre
miles de la ville d'Orthez. Les 7ème et 4ème
divisions de
l'armée qui avaient quitté les environs de Bayonne, pendant que nous
passions la
Bidouse, et qui avaient
suivi le cours de l'Adour, étalait leurs feux de camp, ce soir, sur
notre
gauche, tandis que la 6ème division faisant un
mouvement similaire à
celui de la 3ème, campait immédiatement sur
notre droite près de la
rivière, où un ponton devait être jeté durant cours de la nuit. Le
corps de Sir
Rowland Hill occupait les rives de la rivière en face de la ville
d'Orthez. Je
suis descendu cette nuit à la "Maison de Campagne" près du gué, où la
3ème division avait passé la rivière, et non
loin du camp de la 6ème
division. Le maréchal Soult (depuis notre avance depuis Hasparen)
s’était
retiré avant nous, évitant une action. Il a laissé à Bayonne une forte
garnison,
en conséquence de quoi Sir John Hope avec la 1ère
et 5ème
divisions avait été détaché du reste de l'armée pour bloquer cette
place, et
ces divisions ne nous ont jamais rejoints, mais le maréchal français
ayant bloqué
les renforts semblait cette fois plus enclin à se battre, et nous avons
pu l’apercevoir
très clairement hier et d'aujourd'hui prendre ses dispositions et
postant ses
troupes dans les alentours d’Orthez, sa gauche s’appuyant sur ville et
sa
droite s’étendant le long des hauteurs, sur lesquelles passe la route
de Dax depuis
l’Adour.
Le
27. (Dimanche matin)
L'ennemi se trouvant dans la même
position à proximité d’Orthez avec l'apparente détermination à tenter
la
fortune de la journée, la division légère et la 6ème
division ont traversé
la rivière, et l'armée a commencé à se concentrer et serrer ses rangs
pour
l’attaque, aussi proche de l’ordre suivant que j’ai pu observer.
SUR LA GAUCHE
- 4ème
Division
- Lieut.-Gen. Sir G. L. Cole, K. B.
- 7ème
Division
- Major-General Walker,
SUR
LE CENTRE.
- Division Légère - Major-Gen. Cha Baron Alten.
- 3ème Division - Lieut.-Gen. Sir Tho.Picton K.B.
SUR LA
DROITE
– Près de la rivière.
- 6ème
Division
- Lieut.-Gen. Sir H. Clinton, K. B.
Le
Lieutenant-General
Sir Rowland Hill avec son corps était resté sur l’autre rive de la
rivière en
face de la ville d’Orthez.
BATAILLE
D’ORTHEZ.
Dimanche 27 février
1814
Les
troupes de la 7ème division
ayant une certaine distance
à parcourir, n'avait pas pu rejoindre le reste des troupes avant
environ 9
heures. L'armée était pendant quelque temps sous les armes en attendant
leur
arrivée, et des officiers d’ordonnance avaient été envoyés sur la route
afin
d'accélérer leur pas, mais, ils n'en n’ont même eu l’occasion, car les
hommes
de la 7ème divisions étaient eux-mêmes autant
anxieux d'arriver à
temps que les autres attendaient leur apparition: enfin ils ont annoncé
leur
approche par une forte joie, et l'engagement a alors commencé en
repoussant les
piquets ennemi. La 6ème division sous la
direction de Sir Henry
Clinton, appuyée par la brigade de hussards et quelques canons, se
porta par la
grande route sur Orthez, alors que Sir Thomas Picton, appuyée par deux
canons (quittant
la route) fit déboiter à sa division sur la gauche pour faire face au
centre de
position de l’ennemi, et la posta dans un ravin, couvert par une petite
colline, prêts à attaquer les Français sur ce point dès que la
situation devra l’exiger,
mais le maréchal Beresford avec la 4ème
division, soutenue par la 7ème
division, avait été le première à attaquer la droite de l'ennemi,
tandis que la
division légère avança à travers un profond ravin entre ces corps et la
3ème
division, en vue d'aider et soutenir les opérations des deux côtés.
Pendant un
temps très conséquent, la 4ème division avait été fortement engagé, en
s'attachant à tourner la droite de l'ennemi, de part la nature du
terrain, il était
toutefois impossible d’arriver à ce but, qui, je crois, avait empêché
le bon déploiement
de nos troupes en ligne. De neuf heures et demie jusqu'à onze heures,
un combat
sévère a été maintenu à ce point, l'ennemi obscurcissant l'air avec
leurs obus,
dont certains ont atteint la colline où nous nous trouvions. Le
Major-général
Ross, commandant une brigade de la 4ème division
a été blessé à la
tête, et le Lieutenant-général Sir Stapleton Cotton, à ce moment
galopant en
dehors du champ de bataille rejoignit la brigade de hussards, qui a
immédiatement fait mouvement, en progressant par un trot rapide sur la
ville
d'Orthez, où la 6ème division avait commencé à
ce moment-là son
attaque. Mais le choc de la journée a été réservée, à cette occasion,
pour la 3ème
division, sous la direction de Sir Thomas Picton, qui avait reçu
l’ordre d'attaquer
le centre ennemi, qui occupé une grande étendue de terrains en friche
et
accidentés, formant trois langues de la terre pointant obliquement par
rapport
à la grande route et reliées les unes aux autres sur plusieurs points
par une
série de collines entrecoupant les ravins. La brigade de gauche sous le
général
de brigade Brisbane dirigea l'attaque, appuyée par le reste de la
division.
L'engagement est devenu général sur l'ensemble de la ligne. Notre
colonne de
gauche semblait être plutôt perdre du terrain, et souffrait beaucoup,
la
division légère a également été sévèrement engagée, et les brigades
anglaises
de la 7ème division sont descendues dans le
ravin pour la soutenir.
Une joie bruyante (audible malgré le bruit des canons et le bruit de la
mousqueterie) en ce moment avait attiré l'attention générale vers la 3ème
division qui avait forcé son chemin sur la principal de position de
l’ennemi,
enveloppé dans le feu et la fumée: les trompettes de cavalerie se
faisait
également entendre près d’Orthez, et les tambours français battaient
sur la crête
au-dessus de la ville, qui semblait complètement assombris avec leurs
troupes.
Rien de décisif ne pourrait être effectuée avant la 3ème
division
devait avoir terminé sa tâche de forcer le centre de l'ennemi, et qui
ne pouvait
pas avoir été confié à de meilleures mains, et en toute justice pour la
"Fighting
division", l'ensemble de l'armée était prêt à reconnaître que si des
efforts humain pouvait le réaliser, ils le feraient. Les onze régiments
formant
cette division ont été désespérément engagés, gravissant colline après
colline jusqu'à
ce qu'ils aient longuement escaladé la grande position ennemie, en
vertu d'une
joie bruyante et le son des clairons de l'infanterie légère. Une forte
lutte
s'ensuit sur la crête, et la cavalerie française chargea, tandis que
leur
infanterie ont fui sur la grande étendu de terre qui déterminent le
niveau de
leur arrière, jusqu'à ce qu'ils atteignent une élévation du sol près
d'une
chapelle, d'où, dans un profond ravin, peut être vu la ville d'Orthez:
de là ils
tentèrent de se rallier: Lord Edward Somerset, fit avancer la brigade
de
hussards, et le 7ème du colonel Kerrison chargea
et fit quelques
prisonniers. L'ennemi s’était maintenant formé en carré, mais notre
artillerie était
aussi en place et devant la progression de notre infanterie, ils ont
alors fui
et ont été suivies par nos divisions dans une marche triomphale.
Pendant ce
temps, Sir Rowland Hill avait réussi à faire passer son corps sur la
rivière
au-dessus de Orthez, et marchait le long des hauteurs en arrière de
l'ennemi l’obligeant
à quitter la route et à se dérober au-dessus des champs vers l'Adour,
jusqu'au
passage de quelques ruisseaux qui avait été gonflés par la fin des
pluies ;
ils avaient détruit des ponts à afin d’arrêter notre poursuite, et nous
les avons
perdu de vue une fois de plus. Ainsi, une autre bataille sanglante a
été donnée,
et une autre victoire obtenue, au prix de 2000 hommes "hors de
combat" et bien que l'ennemi ait subi en proportion, il est fort
regrettable que de tels sacrifices de la vie humaine doivent être
requis, et qu’ils
soient devenus fréquents, ce qui bien que l’officier et le soldat
doivent être
dévoué, il ne pourrait pas, mais souhaité que certaines limites soit
posées dans
ce règne du chaos, sinon personne ne peut espérer survivre, et un homme
rescapé
seulement aujourd’hui et peut être tué demain: c’était cependant
l’impression que
j’avais dans mon esprit, quand la division fut rassemblée sur le camp
de ce
soir, et nous avons trouvé tellement de disparus. Sur les deux mille
hommes
tués, blessés dans cette action, huit cents, y compris 70 officiers,
étaient la
3ème division, de sorte que le général Picton ne
pouvait se plaindre
d'avoir été laissé de côté, qui, au commencement, avait très peur que
cela ne
soit le cas. Taylor Colonel commandant le 88ème
régiment, le
lieutenant-colonel Forbes du 45ème
, le lieutenant-colonel de Carr du 83ème , et le
Major Debarres du
87ème ont tous été blessés, et ces régiments
ont subi de graves
pertes, comme l'ont été aussi le régiment portugais de Cazadores de
notre
division dont le colonel Kelshaw a été tué. Il était environ 3 heures
quand
l'ennemi a été repoussé et la victoire acquise : la poursuite
a continué
jusque tard dans la soirée, lorsque j'ai quitté la division encore en
marche,
et que je suis retourné sur le champ de bataille pour retrouver les
bagages et
les magasins, que j'avais eu la chance d'éviter de s'égarer, car ils
avaient
pris la route de Dax. Nous avons atteint le bivouac à environ 10 heures
et j'ai
monté ma tente près de la maison occupée par le général Brisbane. Nous
étions
environ douze miles anglais au-delà du champ de bataille, et à dix de
la ville
d'Orthez. Toutes les forces espagnoles avaient été absentes de cette
action,
mais elles ont été maintenant dirigées en dehors de Pyrénées pour aider
à
l'investissement ou le blocus de Bayonne, et une division commandée par
Don
Manuel Frere avait reçu l’ordre de se joindre à nous immédiatement.
Toute notre
cavalerie lourde était aussi à l'arrière depuis le mois de juillet dans
les
cantonnements de l'Èbre, en Espagne, mais elle marcha à présent à
travers les
Pyrénées à se joindre à nous.
Retour
sur les tués, blessés et disparus de la bataille d'Orthez
|
Tués |
Blessés |
Disparus |
Britanniques |
207 |
1387 |
38 |
Portugais |
66 |
503 |
38 |
Total |
273 |
1,890 |
76 |
Le 28. Comme les troupes sont,
ce matin, sous les armes,
Lord Wellington chevauchait dans le camp : il avait été
légèrement blessé
dans l'action par une balle de fusil, mais il n'avait pas quitté son
poste.
J'ai dû retourner au champ de bataille, mais je me suis joint à la
division
dans la soirée dans le camp de Saint-Severs, c’était une nuit très
humide et très
sombre et il n'y avait pas de refuge sauf un arbre offert ici et là, la
4ème
division ayant le bois et les bagages ayant été incapables de passer
les eaux,
qui, dans certains endroits avaient inondé la route qu'il était
impossible de
les passer dans la nuit.»
« 26th. Early
this morning the 3d division marched through Salis and passing the next
river
by a ford which had, been discovered near the village of Prambos, were
encamped
on the road side about four miles from the town of Orthez. The 7th and
4th
divisions of the army which had moved from the vicinity of Bayonne
about the
time we passed the Bidouse, and followed the course of the, Adour,
shewed their
camp fires this evening on our left, while the 6th division making a
movement
corresponding with that of the 3d encamped immediately on our right
near the
river, where a pontoon bridge was to be laid down during the night. Sir
Rowland
Hill's corps occupied the banks of the river in face of the town of Orthez.
I put up to-night
at a "Maison de Campagne" near the ford where the 3d division had
passed the river, and not far from the camp of the 6th division. Thus
had
Marshal Soult (ever since our advance from Hasparen) been retiring
before us,
.avoiding an action. He left in Bayonne a very strong garrison, in
consequence
of which Sir John Hope with the 1st and 5th divisions was detached from
the rest
of the army to blockade that place, and these divisions never joined us
after;
but the French Marshal having now fallen upon reinforcements seemed
inclined
once more to fight, and we could perceive him very distinctly both
yesterday
and to-day making his dispositions and posting his troops on the rising
grounds
and positions in the field of Orthez, his left resting on the town and
his
right extending along the heights, over which runs the high road to Dax
upon
the river Adour.
27th.
(Sunday morning) The enemy being found in the same position on the
field of
Orthez with the apparent determination to try the fortune of the day,
the light
and ,6th divisions crossed the river, and the army began to concentrate
and
close up for the attack, as near as I could observe in, the following
order.
ON
THE
LEFT.
- 4th
Division - Lieut.-Gen. Sir G. L. Cole, K. B.
- 7th
Division - Major-General Walker,
IN
THE
CENTRE.
- Light
Division - Major-Gen. Cha Baron Alten.
- 3d
Division
- Lieut.-Gen. Sir Tho.Picton K.B.
ON
THE
RIGHT - Near the River.
- 6th
Division - Lieut.-Gen. Sir H. Clinton, K. B.
Lieutenant'
General Sir Rowland Hill with his corps remained on the other side of
the river
opposite to the town of Orthez.
BATTLE OF ORTHEZ.
Sunday,
27th February, ]814.
The troops
of the 7th division having some distance to march, did not come up
until near 9
o'clock. The army had been for some time under arms awaiting their
arrival,
and-orderly officers were sent down the road to hasten them; but for
these
there was no occasion; as they themselves were as anxious to get up in
time as
the rest were for their appearance: at length they announced their
approach by
a loud cheering, and the engagement then commenced with driving in the
enemy's
piquets. The 6th division under Sir Henry Clinton, supported by the
Hussar
brigade and some guns, moved by the high road upon Orthez, while Sir
Thomas
Picton, supported by two guns (leaving the road) marched his division
left in
front towards the enemy's centre position, and posted it in a ravine
under cover
of a little hill, ready to attack the French at that point as soon as
circumstances should require; but Marshal Beresford with the 4th
division,
supported by the 7th, was first to attack the right or the enemy, while
the
light division moved up a deep ravine between these corps an the 3d
division, with
the view of aiding and supporting the operations of either. For a
considerable
time the 4th division was severely engaged, endeavouring to turn the
enemy's
right; from the nature of the ground, however, it was found
impracticable to
effect this, which I believe prevented our troops from deploying
properly into
line. From half-past nine until eleven o'clock a severe conflict was
maintained
at this point, the enemy darkening the air with their shells, some of
which
were carried to the hill where we stood. Major-General Ross commanding
a
brigade in the 4th division was brought off the field wounded in the
head, and
Lieutenant-General Sir Stapleton Cotton at· this moment galloping out
of the
battle joined the hussar brigade, which was instantly in motion, and
advancing
by a brisk trot upon the town of Orthez, where the 6th division had by
that
time commenced their attack but the brunt of the day was on this
occasion
reserved for the 3d division, under Sir Thomas Picton, who was now
ordered to
attack the enemy's centre, which occupied a vast track of broken and
uncultivated ground, forming as it were three tongues of land pointing
obliquely to the high road connected with each other at several points
by a
cross range of bills intersecting the ravines. The left brigade under
Major
General Brisbane led the attack, supported by the rest of the division.
The
engagement now became general along the whole of the line. Our left
column
appeared to be rather losing ground, and was suffering very much; the
light
division was also severely engaged, and the English brigade of the 7th
division
moved down into the ravine to their support. A loud cheering (audible
notwithstanding the roar of the cannon and rattling of the musketry) at
this
time drew general attention to the 3d division which was forcing its
way to the
enemy's main position, enveloped in fire and smoke: the cavalry
trumpets too
were sounding near Orthez, and the French drums beating on the ridge
above the
town, which appeared completely darkened with their troops. Nothing
decisive
could be effected until the 3d division should have finished its task
of
forcing the enemy's centre positions, which could not have been
confided to
better hands; and in justice to the "Fighting Division," the whole
army were ready to acknowledge that
if human efforts could effect it they
would do it. All the eleven regiments forming this division ware
desperately
engaged, carrying hill until they were at length observed climbing the
enemy’s
grand position, under a loud cheering and the sound of light infantry
bugles. A
sharp struggle ensued on the ridge, and the French cavalry charged,
while their
infantry fled over the vast track of level ground which lay in their
rear,
until they reached some rising ground near a chapel, from which point,
across a
deep ravine, may be seen the town of Orthez: then they attempted to
rally: but
Lord Edward Somerset brought up the hussar brigade, and the 7th
hussars under Colonel Kerrison charged and brought un some prisoners.
The enemy
now formed into squares, but our artillery being also up and our
infantry
advancing, they fled, and were followed by our divisions in triumphal
march. In
the meantime Sir Rowland Hill had passed his corps over the river above
Orthez,
and marching along some heights in the enemy’s rear compelled them to
quit the
road and fly over the fields towards the Adour, until passing some
streams
which had been swollen by late rains, they destroyed bridges to arrest
our
pursuit, and we lost sight of them once more. Thus had another bloody
battle
been fought, and another victory obtained, at the price of 2,000 men
“hors de
combat” and though the enemy suffered in proportion, it is to be deeply
deplored that such sacrifices of human life should be requisite, and
they were
now become frequent, that however devoted the officer or soldier might
be, he
could be not but wish that some limits were put to this reign of
slaughter, for
otherwise no one could hope to outlive it, and a man only escaped
to-day to
fall to-morrow: this, however, was the impression upon my mind, when
the
division mustered on the camp ground this evening, and we found so many
missing. Of the two thousand men killed, wounded in this action, eight
hundred,
included 70 officers, were of the 3d division; so that General Picton
could no
complain of having been left out, which at the commencement he appeared
to be
very fearful would be the case. Colonel Taylor commanding the 88th
regiment,
Lieut-Colonel Forbes of the 45th, Lieut-Colonel Carr of 83d,
and
Major Debarres of the 87th were all wounded, and these regiments
sustained
severe loss, as did also the Portuguese regiment of Cazadores in our
division
under Colonel Kelshaw who was killed. It was about 3 o'clock when the
enemy's
last post was carried and the victory gained: and the pursuit continued
until
late in the evening, when I left the division still marching, and
returned to
the field of battle to meet the baggage and stores, which I had the
good
fortune to prevent going astray, as they were taking the road to Dax.
We
reached the camp ground about 10 o'clock and I pitched my tent near the
cottage
occupied by General Brisbane. We were about twelve English miles beyond
the
field of battle, and ten from the town of Orthez.
The Spanish forces had all been absent from this action, but they were
now
moving out of the Pyrenees to assist in the blockade or investment of
Bayonne,
and a division under Don Manuel Frere bad been ordered to join us
forthwith.
All our heavy cavalry too had been in the rear ever since July in
cantonments
on the river Ebro in Spain;
but they were now marching through the Pyrenees
to join us.
Retum
of the Killed, Wounded and Missing, in Battle of Orthez.
|
Killed |
Wounded |
Missing |
Bristish |
207 |
1387 |
38 |
Portuguese |
66 |
503 |
38 |
Total |
273 |
1,890 |
76 |
28th. As
the troops were getting under arms this morning, Lord Wellington rode
by the
camp: he had been slightly wounded in the action by a musket ball, but
did not
quit the field. I had to go back to the field of battle, but I joined
the
division in the evening in the camp of St. Severs; it was a very wet
and dreary
night and there was no shelter saving what a tree here and there
afforded, the
4th division having got the wood and the baggage having been unable to
pass the
waters, which in some places had so inundated the road that it was
impossible
to pass them in the night.»
Sources
:
"Journal of an officier
in the commissariat department of the army : comprising a narrative of
the campaigns under his grace the Duke of Wellington in Portugal,
Spamain, France and the Netherlands in the years 1811, 1812, 1813,
1814, & 1815" - Daniel John Edgecomb - 1820
|