Bataille d'Orthez - 27 février 1814 | |
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Témoignages
sur la bataille d'Orthez
Captain John Kincaid « Le 27 Février, 1814, on a marché toute la journée au son d'une canonnade; c'était la bataille d'Orthez et, à notre arrivée dans la soirée à la petite ville de St Palais, nous avons été très ennuyé trouver le soixante-dix - neuvième régiment stationné là, qui nous a remis un ordre stipulant que le dernier régiment arrivé devrait soulager le précédent en charge du lieu. Ce fut de plus contrariant, sachant qu'il n'y a pas d'autre régiment afin de nous soulager derrière nous. C'était une belle petite ville, et nous avons été traités par les habitants comme des amis et alliés, éprouvant beaucoup de gentillesse et d'hospitalité de leur part, mais un "riflemant" à l'arrière est comme un poisson hors de l'eau, il estime qu'il n'est pas dans sa place. Ne voyant pas d'autre moyen pour être libéré de notre charge, nous avons enfin commencé à retenir différents détachements qui devaient rejoindre leurs régiments, en vue d'en former un bataillon, mais avec le temps nous en avons recueilli un nombre suffisant à cette fin, nous avons alors reçu un ordre du quartier général afin de nous joindre à l'armée. Lorsque, après quelques jours de marches forcées, nous avons eu enfin le bonheur de rattraper notre division dans les environs de la ville d'Aire. La bataille d'Orthez a été la seule affaire qui a eu lieu pendant notre absence. Nous sommes restés stationnés près d'Aire, jusqu'à la mi-mars, où l'armée a de nouveau été mise en mouvement.» «
On the 27th February, 1814, we marched all day to the tune of a
cannonade; it was the battle of Orthes and, on our arrival in the
evening at the little town of St Palais, we were very much annoyed to
find the seventy-ninth regiment stationed there, who handed us a
general order desiring that the last-arrived regiment should relieve
the preceding one in charge of the place. This was the more vexatious,
knowing that there was no other regiment behind to relieve us. It was a
nice little town, and we were treated by the inhabitants like friends
and allies, experiencing much kindness and hospitality from them; but a
rifleman in the rear is like a fish out of the water; he feels that he
is not in his place. Seeing no other mode of obtaining a release, we at
length began detaining the different detachments who were proceeding to
join their regiments, with a view of forming a battalion of them; but
by the time that we had collected a sufficient number for that purpose
we received an order from headquarters to join the army, when, after a
few days' forced marches, we had at length the happiness of overtaking
our division a short distance beyond the town of Aire. The battle of
Orthes was the only affair of consequence that had taken place during
our absence. Sources : "Kincaid: Adventures in the Rifle Brigade"- Captain John Kincaid - 1830 |