Bataille d'Orthez - 27 février 1814 | |
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Témoignages sur la bataille d'Orthez
William Brown du 45e
(Brigade Brisbane - 3ème Division Picton)
« Notre brigade devait passer le long d'un chemin étroit en
face le centre de l'ennemi, d'où ils entretenaient une vive canonnade, qui nous
a été cruellement gênée, et qui a fait de nombreux tués et blessés. Nous avons
filé, cependant, très rapidement, à couvert de la hauteur à laquelle l'ennemi
était placé. Étant alors à l'abri du feu destructif de leurs canons, notre général
s’arrêta, et, après nous avoir rangés en colonne par régiments, il sembla
entrer dans une sorte de dilemme, et ne savait plus quoi faire. Pendant ce
temps les tirailleurs ennemis avançaient vers le front de la colline, et ont
commencé à tirer sur nous, jusqu'à ce que l'Adjudant-Général [Packenham], un des
plus braves officiers, arrivait galopant de la gauche en s'exclamant: Bon "Dieu!
Général Brisbane, pourquoi rester ici alors que la brigade se fait hacher? Former
une ligne, et envoyer le 45ème
tirailler." Deux compagnies
étant laissées avec les couleurs, le reste d'entre nous monta la
colline, pour
être reçu d’une manière que je n'avais jamais connue auparavant. Nous
étions
qu’une ligne de tirailleurs opposée à une dense colonne soutenue par de
l'artillerie
et de la cavalerie. Les balles volaient épaisses comme de la grêle,
treize
hommes de ma seule compagnie sont tombés à quelques mètres de moi sur
le front
de la colline. Néanmoins nous persévérions, et l'ennemi après
l'horrible
carnage céda, et nous laissa en possession d'un fossé, qui nous avons
tenu
jusqu'à que la brigade monta en ligne. Nous avons poussé trois hourras,
chargé les troupes légères ennemies, et les avons délogé d'un
autre fossé parallèle
à celle que l'on venait de prendre. Ayant maintes fois chargé, et été
chargé en
retour, nous étions sur la hauteur, à partir de laquelle nous avions
une vue
complète de la masse sombre de l'ennemi en colonne, dont un d’entre
elle se
dirigeait contre nous, les officiers avec le chapeau à la main
faisaient signe
aux hommes de devant. À ce moment, nous étions fortement diminués -
près de la
moitié tombés ou hors de combat – sur le point de rompre, si un
officier
d’état-major n'est pas venu au moment critique et nous encourageait à
conserver
notre terrain, car nous devions être relevés dans une minute. Deux
brigades de
« Our brigade
had to pass along a narrow path directly in font of the enemy’s centre, from
which they kept up a heavy cannonade, by which we were sorely annoyed, and had
many killed and wounded. We dashed on, however, at double quick time, and soon
got under cover of the height on which the enemy was placed. Being then secure
from the destructive fire of their cannon, our general halted, and, after
drawing us up in close column by regiments, he seemed to get into a kind of
quandary, and not know what to do. Meantime the enemy’s skirmishers advanced to
the brow of the hill, and began to fire into us, until the Adjudant-General
[Packenham], a most gallant officer, came galloping from the left exclaiming,
“Good God! General Brisbane, why stand here while the brigade gets cut up? Form
line, and send out the 45th skirmishing.” Two companies being left
with the colours, the rest of us ascended the hill, to be received in such
manner as I had never before experienced. We were but a skirmishing line
opposed to a dense column supported by artillery and cavalry. The bullets flew
thick as hail, thirteen men of my company alone fell within a few yards of me
on the brow of the hill. Notwithstanding we pressed on, and the enemy after
dreadful carnage gave way, and left us in possession of a ditch, which we held
till the brigade came up in line. We than gave three cheers, charged the
enemy’s light troops, and drove them from another ditch parallel with the one
we had just taken. Having repeatedly charged, and been charged in turn, we got
on the height, from which we had a complete view of the dark masses of the
enemy in column, one of which was moving against us, the officers hat in hand
waving on the men in advance. By this time we were greatly diminished – nearly
a half down or disabled- and might have given way, if a staff-officer had not
come up at the critical moment and encouraged us to hold our ground, as we
should be relieved in a minute. Two brigades of the Light Division [6th
Division according to
Sources
: "Narrative
of a soldier" - William Brown -
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