Bataille d'Orthez - 27 février 1814

 

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F :

Foy Maximilien - Sébastien
Comte d'Empire
Général de Division commandant la 1ère Division de l'armée des Pyrénées (centre de l'armée commandé par le Lieutenant-Général Drouet)
Né le 3 février 1775 à Ham (Somme) d'un père, Florent-Sébastien, ancien militaire, échevin (maire) de Ham et mort lorsque Maximilien avait 5 ans. Sa mère s'appelait Marie Joachim Wisbecq. Il est le dernier enfant d'une famille de 8 garçons et de 4 filles. Son frère Prosper et sa soer Sophie étaient respectivement son parrain et sa marraine.
En 1789, Foy finit ses études à Soissons chez les pères de l'Oratoire.
Le 1er novembre 1790, il rentre comme aspirant dans le corps royal d'artillerie à l'Ecole de la Fère.
Après avoir réussi son concours à Chalon-sur-Marnes, il devient sous lieutenant d'artillerie le 1er mars 1792.
En novembre 1792, il est nommé lieutenant en second dans le 3ème régiment d'artillerie à pied qui se rend à l'armée du Nord.
En 1792 et 1793, Foy s'illustre dans les Flandres.
Après la retraite de Belgique, il entre lieutenant en premier dans le 2ème régiment d'artillerie à cheval.
Le 15 avril 1793, Foy est nommé capitaine.
Le 1er septembre 1793, il est nommé capitaine-commandant.
Foy est jeté en prison, dénoncé par les Montagnard. La chute de Robespierre en juillet 1794 lui fait retrouver la liberté.
A cette même époque, il reçoit le commandement de la 5ème compagnie du 2ème régiment d'artillerie à cheval de l'armée de Moselle.
En 1796 et 1797 (an IV et V), il sert sous Moreau et se lie avec le général Desaix.
Lors de la campagne de 1796, se distingue au passage du Rhin à Waterwihs, à Offenbourg et Schweighausen.
Le 21 avril 1797, Foy se distingue également à Diersheim où il est grièvement blessé.
Le 23 juin 1797, il reçoit le grade de chef d'escadron d'artillerie.
En avril 1798, il fait partie de l'armée d'Angleterre.
Sous la demande de Desaix, le général Bonaparte nomme Foy comme aide de camp. Mais ce dernier refuse l'offre.
A la fin de l'année 1798, Foy fait campagne à contre coeur en Helvétie sous le général Schauenbourg.
En 1799 (an VII), il sert dans l'armée du Danube sous le général Masséna avec l'avant-garde d'Oudiniot.
Il participe aux combats de Feldirch, Korsakoff et Schaffouse où il est fait sur le champ de bataille adjudant-général en chef par Masséna.
En 1800 (an VIII), il sert en cette qualité à l'aile droite de l'armée du Rhin sous le général Lecourbe. Il combat à Engen, Moerskirch, Biberach et Altrach.
En mai-juin 1800, il part avec le corps du général Moncey assister à la bataille de Marengo (14 juin 1800).
Fin 1800, à la tête d'une brigade d'infanterie Foy repousse les attaques des Autrichiens à Peri.
En 1801, Foy commande la place de Milan.
En 1802, lors de la Paix d'Amiens, il rentre en France comme colonel du 5ème régiment d'artillerie à cheval.
En 1803, il est chargé du commandement des batteries côtières de la 16ème division militaire.
Le 11 décembre 1803, Foy devient membre de la Légion d'Honneur.
Le 14 juin 1804, il est nommé officier de la Légion d'Honneur. Foy est alors employé au camp d'Utrech comme chef d'état-major de l'artillerie.
De retour à Paris, il s'indigne du procès fait à son ancien chef, le général Moreau. Un mandat d'arrêt est alors lancé contre lui. Mais Foy a déjà regagné son camp d'Utrech.
Opposé à l'Empire, Foy refuse de voter pour la nouvelle élévation de Bonaparte.
En 1805, lors de la campagne d'Allemagne, Foy se trouve au 2ème corps de la Grande Armée.
En 1806, il commande l'artillerie du corps stationné dans le Frioul.
Il épouse à cette époque la fille adoptive du général Baraguay d'Hilliers qui l'accompagnera jusqu'à ses derniers jours.
Au début 1807, le colonel Foy est chargé par Napoléon de conduire 1 200 canonniers au sultan Selim à Constantinople afin de combattre les Russes. Mais une révolution éclate dans l'empire ottoman et oblige le corps à faire demi-tour. Foy et quelques officiers proposent leurs services au sultan qui accepte et se distinguent à la défense des Dardannelles contre la flotte anglaise.
A la fin 1807, Foy fait partie de l'armée du Portugal du général Junot.
Il est chargé de l'inspection générale des forts et places de guerre du royaume.
En 1808, il obtient le commandement de l'artillerie de la division de réserve.
Le 21 août 1808, il participe brillamment à la bataille de Vimeiro.
Le 3 septembre 1808, il est nommé général de brigade et prend dans le 2ème corps le commandement d'une brigade d'infanterie.
Sous les ordres du Maréchal Soult et du général Reynier, Foy se distingue à La Corogne, Villaza, Ruyvaens, Carvalho, Braga, au passage de l'Arve.
Blessé dans cette campagne, il faillit être égorgé le 27 mars 1809 dans Oporto en allant sommer l'évêque d'ouvrir les portes aux Français. Il est fait prisonnier et jeter dans un cachot. Heureusement l'arrivée des Français dans la ville l'en sort.
En 1810, il bat les Anglo-Espagnols à Arago del Gorco en Estramadure.
Après les échecs de Masséna devant Torres-Vedras, ce dernier envoie le général Foy à Paris qui arrive en vie, mais presque nu, aux portes de la capitale française après maintes péripéties.
Après avoir raconter à Napoléon les affaires de l'armée du Portugal, Foy est nommé général de division le 29 novembre 1810.
En 1811 et 1812, Foy est à nouveau au Portugal et en Espagne.
Le 22 juillet 1812, il commande l'aile droit de l'armée lors de la défaite des Arapiles et se bat à brio. Il se charge de couvrir la retraite de l'armée du Maréchal Marmont blessé.
Début 1813, Foy est en Biscaye chargé de contrer la guérilla espagnole.
Le 9 janvier 1813, Foy reçoit le titre de commandant de la Légion d'Honneur.
Le 21 juin 1813, il n'est pas à Vitoria, mais marche avec 20 000 hommes vers les Espagnols qu'il arrête à Montdragon. Mais il est débordé et doit se replier vers Tolosa où arrive en même temps le corps du général anglais Graham. Après s'être battu vaillamment, il n'abandonne le défilé d'Ardoain que sur ordre du roi Joseph. Il se replie alors vers la France en renforçant la garnison de Saint-Sébastien et passe par Irun.
Fin juillet 1813, lors de l'offensive du Maréchal Soult vers Sorauren, Foy effctue avec succès une diversion vers Bidarray. Il combat sur la Nive (10-13 décembre 1813).
En 1814, il combat à Orthez le 27 février où il est grièvement blessé (14ème blessures). Il est alors transporté vers Toulouse, puis Cahors.
Sous la Première Restauration, il est nommé en juin 1814 inspecteur-général chargé de l'organisation de l'infanterie dans la 14ème division militaire.
Le 8 juillet 1814, Foy reçoit la distinction de Chevalier de Saint-Louis.
Le 29 juillet, il reçoit le titre de grand-officier de la Légion d'Honneur.
Lors du retour de Napoléon en mars 1815, Foy est à Nantes.
Lors de la campagne de Belgique, Foy commande la 9ème division d'infanterie du 2ème corps du général Reille sous les ordre du Maréchal Ney.
Le 16 juin, il est aux Quatre-Bras et le 18 à Waterloo.
Durant le Seconde Restauration, Foy est nommé en 1818 et 1819 inspecteur d'infanterie dans les 16ème et 2ème division militaire.
En 1819, commence une carrière politique des plus prometteuse. Le département de l'Aisne choisit le général Foy comme représentant à la Chambre des députés. Foy s'y montre hostile à la fièvre royaliste (lettres de cachet, censures, ...) suscitée après l'assassinat du duc de Berry. Il est l'un des orateurs les plus populaires du parti libéral.
Mais Foy est malade. Il est atteint d'un anévrisme qui l'affaiblit de jour en jour.
En novembre 1825, il est très malade.
Et le 28 novembre 1825 à une heure trente-cinq minutes après midi, Maximilien Foy rend son dernier soupir. Il repose au cimetière du Père-Lachaise à Paris (28ème division).


Fririon Jospeh - François
Baron d'Empire
Général de Brigade de la 1ère Division de Foy
Né le 12 septembre 1771 à Pont-à-Mousson (Meurthe et Moselle).
Le 1er février 1701, Fririon s'engage dans le régiment d'Artois-infanterie (futur 48ème d'infanterie).
Le 15 septembre 1791, il est nommé sous-lieutenant.
En 1792-1793, il sert à l'armée du Rhin.
Le 13 mai 1792, Fririon devient lieutenant.
En 1793, il prend part à la défense de Mayance.
En août 1793, il passe à l'armée des Côtes de Brest et fin 1794, il est à l'armée de Rhin-et-Moselle.
Le 3 décembre 1794, il est capitaine de grenadiers au 95ème de ligne.
Il est reformé mais maintenu à l'état-major général  du général Schauenburg le 13 juin 1795.
Le 10 août 1796, il est à la 62ème demi-brigade.
Le 11 août, il est à Neresheim.
En novembre 1796, Fririon participe à la défense de Kehl.
En 1797-1800, il sert dans l'armée d'Italie puis dans celle de Naples.
Il sert au siège de Civita-Vecchia, au combat de Tolfa et à la bataille de Trebbia, le 18-20 juin 1799.
Le 7 avril 1800, Fririon devient l'adjoint de l'adjudant général Rapatel à l'armée du Rhin.
Le 3 mai, il est à Engen, le 5 à Moesskirch et fût nommé chef de bataillon sur le champ de bataille.
Le 9 mai 1800, il est à Biberach et le 19 juin, à Hochstaedt.
Le 4 octobre 1800, Fririon passe au 38ème de ligne.
Il sert à Salzbourg puis Werfen.
Fin 1801, il passe à l'armée de l'Ouest.
Le 22 décembre 1803, il est major au 39ème de ligne.
En 1805-1806, il sert à l'armée de réserve.
Le 10 février 1807, il est colonel au 69ème de ligne.
De 1807 à 1811, il fait partie de la division Marchand au 6ème Corps.
Il sert à Guttstadt, à Deppen.
Le 14 juin 1807, il est blessé par un biscaïen au flanc gauche à Friedland.
Le 18 février 1808, il devient officier de la Légion d'Honneur.
De 1808 à 1814, Fririon sert en Espagne et au Portugal.
Le 26 octobre 1808, il devient Baron d'Empire.
Le 26 avril 1809, il bat le général espagnol Morillo à Carracedo.
En 1810, il participe aux sièges de Ciudad de Rodrigo et d'Almeidia.
Le 27 septembre 1810, il combat à Busaco.
Il prend également part aux combats de Val d'Avos de Pombal, de Redinha et de Condeixa.
Le 15 mars 1811, il est à Foz d'Arunce.
Le 5 mai 1811, il est blessé au bras gauche lors de la bataille de Fuentes de Oñoro.
Le 22 juin 1811, Fririon est nommé général de brigade dans la 4ème division (général Sarrut) de l'armée du Portugal.
Le 20 octobre 1811, Fririon est au combat de Noves.
Le 16 janvier 1812, il participe à l'attaque d'Alicante.
Le 2 mai, il est au combat de Yepes, le 20 juin à Castelleros, le 23 juin à Huerta.
Le 22 juillet 1812, il participe à la bataille des Arapiles.
Il combat encore à Flores d'Avila, Villadrego et Saldana, à la tête de la 4ème division de l'armée du Portugal.
A la fin 1812, il est employé dans la province de Palencia.
Le 21 juin 1813, il participe à la bataille de Vitoria sous le commandement du général Reille.
Suite à la blessure mortelle du général Sarrut lors de cette bataille, Fririon commande alors provisoirement la 4ème division.
Le 16 juillet, il commande une brigade de la 1ère division du général Foy dans l'Armée des Pyrénées.
Le 9 décembre, il combat sur les bords de la Nive.
Le 27 février, il combat à Orthez et prend le commandement de la 1ère division après la blessure du général Foy.
Le 20 mars, il reprend le commandement d'une brigade sous les ordres du général Darricau.
Le 10 avril, Fririon combat à Toulouse.
Sous la Première Restauration, il est fait Chevalier de Saint-Louis le 25 août 1814.
Le 1er septembre, il est mis en non-activité.
Lors des Cent jours, il est employé à l'armée du Rhin le 15 mai 1815.
Le 28 mai, il commande la 2ème brigade de la 15ème division d'infanterie du général Heudelet (puis Rottembourg).
Le 28 juin 1815, il est au combat de Hochheim.
Fririon est admis à la retraite le 6 octobre 1815.
Le 13 janvier 1831, il est rappelé en activité et reçoit le commandement du département de l'Allier le lendemain.
Le 22 mars 1831, il est compris dans ce cadre au sein l'état-major général.
Le 4 juin 1831, il prend le commandement du département de Haute-Saône, puis du Bas-Rhin le 21 septembre.
Le 1er octobre 1833, il est admis à la retraite.
Le 1er mai 1849, Fririon meurt à Pont-à-Mousson.