Bataille d'Orthez - 27 février 1814

 

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Aile Gauche


Lieutenant-Général (général de Division) Bertrand Clauzel

Aides de Camp : Chef de bataillon Castel et Capitaine Arnaud

Chef d'état-major : Adjudant-commandant Lurat
Employé à l'état-major : Lieutenant Porchier

Commandant d'artillerie : Chef de bataillon de Morlaincourt
Commandant le génie : Chef de bataillon Plazanet
Commissaire des guerres : Waré


Artillerie:
(comprenant les 2 pièces utilisées par la cavalerie du genéral Berton)


8ème Division 

Général de Division Jean-Isidore Harispe



Aides de camp : Capitaine Poirel et Capitaine Etcha

Chef d'état-major : Adjudant-commandant Perridon
Adjoint : Colonel Duhard et Capitaine Couly
Commandant le génie : Grinda
Adjoint : Lieutenant Etchegaray
Sous-inspecteur aux revues : Busca
Adjoint aux commissaires de guerre : Lagorge


Brigade Dauture



Aide de camp : Gobin

9ème LE (2 bat) : Col Deslon

  • 1er bataillon : Fouques
  • 2ème bataillon : Caillos

34ème LE (2 bat) : Col Cacherano de Bricherasio

  • 1er bataillon : Paccard (blessé à Orthez)
  • 2ème bataillon : 



Brigade Baurot


25ème LE (2 bat)(1) : Colonel Cresté

  • 1er bataillon : Moussard
  • 2ème bataillon :  Marmy

115ème LI(2) (1 bat (3)) : Col Poret de Destière

  • 3ème bataillon : Fayet

116ème LI (1 bat)(4) :  Colonel Chevallier

  • 4ème bataillon : Gros

117ème LI (4 comp) : Colonel Matis

  • 7ème bataillon :  Guistapache



Garde nationale du colonel Lalanne (commandant le 1er Régiment des gardes nationales d'élites - 25 août 1813)
Le Maréchal Soult rattacha à la 8ème Division toutes les Gardes Nationales servant le long de la frontière (Correspondance du Maréchal Soult au Duc de Feltre les 20 et 21 novembre 1813)
  • Chasseurs basques (commandé par Etcheverry) et Chasseurs béarnais
    • Les chasseurs/éclaireurs basques ou béarnais étaient des unités hors-ligne de volontaires locaux. Les chasseurs basques ont pour origine des habitants des régions frontalières conquises par les Alliés en octobre 1813 et dont les excès de ces derniers les ont amené à demander des armes pour se défendre. Le Maréchal Soult proposa alors de les incorporer dans des unités ayant un statut particulier: les chasseurs basques (Correspondance du Maréchal Soult à Thouvenot le 9 octobre et du Duc de Feltre le 12 octobre 1813).
    • Le Préfet des Basses-Pyrénées proposait également de suspendre la conscription pour la classe 1815 et de lever plutôt des compagnies franches de chasseurs/éclaireurs basques ou béarnais. Le Maréchal Soult appuya cette demande (Correspondance du Maréchal Soult au Duc de Feltre le 20 et 21 octobre 1813)
  • Garde Nationale (300 à 400 hommes)
    • Garde Nationale d'élite des Basses-Pyrénées réquisitionnées (lévées suite au décret du 13 octobre 1810)
Nota: 
  • Les 1ère et 2ème cohortes de la Légion départementale des Basses-Pyrénées (lévées suite au décret du 5 avril 1813), sous les ordres du commandant Haguet, étaient affectées la garnison de Saint-Jean-Pied de Port.
  • La Garde nationale du pays de Soule du commandant Darhampé était affectée à Mauléon.


6ème Division 

Général de Division Eugène Villatte(5)



Aide de camp : Chef de bataillon Villatte et Capitaine Verdilhac


Chef d'état-major : Adjudant-commandant Poupart
Adjoint :
Commandant le génie : Capitaine Chambeau
Sous-inspecteur aux revues : Poilhan
Adjoint aux commissaires de guerre : Saligny



Brigade Saint-Pol

21ème LE (1 bat) : Colonel Monnot (blessé à Orthez)

  • 1er bataillon : Capitaine Delavilleon

86ème LI (1 bat) : Colonel Pelecier

  • 1er bataillon : Elys

96ème LI (1 bat) : Colonel Delalande

  • 1er bataillon : Doat

100ème LI (1 bat) :

  • 1er bataillon : Albert



Brigade Lamorendière

Aide de camp : Capitaine Sauvageot

28ème LE (1 bat)(6) : Col Génin

  • 2ème bataillon : Saint-Denis

103ème LI (1 bat) : Col Béluze

  • 1er bataillon : Dufaud

119ème LI (2 bat) : Col Maguin (ou major Besson)

  • 1er bataillon : Lebon
  • 4ème bataillon : François



Légende :
LE : Infanterie LEgère
LI : Infanterie LIgne

En Gras, les colonels dont on est sûr de leur participation à la bataille d'Orthez
En Rouge, les incohérences trouvés entre les différentes sources.

Notes 
1 - Le 25ème Léger reçut, suite à un décret du 14 décembre 1813, cinq compagnies des troupes préfectorales du 3ème Bataillon des Chasseurs de Montagne (BCM) le 31 décembre 1813 à Saint-Jean Pied de Port. Ces troupes sont versées dans un nouveau bataillon créé à cet effet; le 5ème bataillon qui deviendra le 6ème par la suite. La veille de la bataille d'Orthez, un bataillon ce régiment est détaché vers Pau (Ordre du Maréchal Soult au Lieutenant-Général Reille).
2 - Le 115ème de ligne est mentionné dans l'état des pertes du chef d'état-major Gazan comme appartenant à la Brigade Dauture contrairement aux Etats de Situation du 16 janvier et 1er mars 1814.
3 - Les 1er et 2sd bataillons du
115ème de ligne sont à l'armée d'Aragon du Maréchal Suchet. Le 4ème y a été éparpillé : 2 compagnies sont prisonnières à Pampelune et 4 autres sont à la brigade Paris. Cependant dans la seconde quinzaine, il est parti de l'armée 52 hommes cadres de compagnies du 4ème bataillon. On peut donc en conclure que ce 4ème bataillon tronqué a été vidé dans le 3ème
4 - Le 116ème de Ligne dont le dépôt était à Tarbes reçut les 4, 5, 6ème compagnies du 1er BCM qui ont été incorporées dans son 4ème bataillon stationné au Val d'Aran et dont le Maréchal Soult réclamait son arrivée dans l'armée des Pyrénées le 13 février 1814
(SHAT - C8-121).
5 - Le général Darricau a été détaché dans les Landes, dont il est originaire, afin d'y lever des troupes de volontaires désignés (Levée en masse). Il est chargé de la défense de Dax lors de la bataille d'Orthez (voir documents anciens).
6 - Le 6ème bataillon du 28ème Léger est crée à partir de cinq compagnies du 2ème BCM provenant des troupes de la garnison de Jaca ramenées en France par le général Paris. Ces troupes ariégeoises feront partie de la garnison de Navarrenx lors du siège de celle-ci. Le reste du 2ème BCM (les 3 premières compagnies) qui retourna en France  après la capitulation de la place forte de Jaca est de suite dirigé vers Bordeaux jusqu'à l'échange de prisonniers espagnols convenu lors de la capitulation de la garnison (Lettre de Soult à Feltre le 22 février 1814 - SHAT - C8-121).