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L'attaque de l'aile droite française Au
centre du
dispositif,
dans sa progression matinale, l'avant-garde de la
division Picton,
constituée d'un ou deux escadrons de la cavalerie, tiraille
avec les avant-postes de la division Foy
(brigade
Fririon),
sur la route de Bayonne, ces derniers se retirent,
conformément
aux ordres
Au point du jour, sur la droite française, le Lieutenant-Général Reille fait avancer la brigade Rey de la division Taupin, le 21ème Chasseurs et 4 canons. La deuxième brigade commandée par le général Béchaud reste au même emplacement que la veille avec le reste de l'artillerie. Mais le Maréchal Soult vient le matin rectifier cette position et laisse seulement le 12ème Léger et le 21ème Chasseurs sur la crête près de l'église de Saint-Boès. Le reste de la division Taupin est placée vers la cote 175. Une reconnaissance française est rappelée avant même d'avoir pu recueillir des renseignements notables. Vers 7h du matin, des reconnaissances anglaises sont poussées sur le village de Saint-Boès, mais la cavalerie française et le 12ème léger appuyé de 4 canons s'opposent à ce mouvement qui ne donne pas de suite(1). Entre 8h et 9h, les premiers éléments alliés des troupes de Cole apparaissent sur la cote 151-161 à l'ouest de Saint-Boès par le ravin qu'ils ont suivi.
A 8h30, une fois passé le gave de Pau au gué de Bérenx, Clinton s'apprête à rejoindre la division Picton, restée esseulée jusqu'à présent. En effet, le mouvement de Clinton ne s'est effectué que très lentement du fait de la nature du terrain. De même les troupes du général Walker vont se joindre péniblement à celles de Cole. Enfin, la division légère Alten, quant à elle, va se positionner sur la hauteur boisée d'Hilleou (ferme "Mounicq"), à proximité du "Camp Romain" dominant le plateau de Saint-Boès et la grande route. Une fois assuré de l'arrivée de la division Clinton, l'action anglaise peut commencer.
A
9
heures, le Maréchal Wellington, ayant
établi son
quartier-général au "Camp Romain",
déclenche la
véritable attaque.
La batterie Rey (division Taupin), composée de 4
pièces, donne le signal à l'approche des troupes alliées. Les
alliés
répondent avec la batterie d'Alten (corps de Beresford). ![]() - Eglise de Saint-Boès -
De son côté, les troupes de Walker tentent de se déployer sur l'extrême droite des Français, mais la nature du terrain les en empéchent. Wellington envoie alors en renfort le 1er Chasseurs Portugais ("Cazadores") de la division légère d'Alten, division arrivée récemment au-delà du "Camp Romain". Les Chasseurs portugais ont pour mission de flanquer la droite du général portugais Vasconcellos, envoyé plus tôt par Cole sur la gauche des troupes de Taupin, et de la protéger des tirailleurs français. Mais les troupes portugaises battent rapidement en retraite sous le feu des batteries françaises (le régiment de Chasseurs n'a jamais pu se rallier de toute la journée). Le général anglais Ross est blessé au cours de ces affrontements. Cole refuse d'utiliser sa réserve (brigade Anson) de peur d'une contre-attaque française qui se matérialise par une reconquête du village par les troupes du général Taupin qui sont stoppées à leur tour. Les escarmouches et quelques tirs de canon prennent ensuite le relai. Le centre français résiste aussi
Pendant ce temps, au centre du champ de bataille, entre 9h
et
10h, Picton fait
avancer
ses
troupes sur deux colonnes La cavalerie de Somerset, quant à elle, tente de gagner du terrain par la route de Bayonne menant à Orthez.
Le Maréchal Soult, établi au lieu-dit de "Lafaurie", peut alors apercevoir la résistance du centre français tout en restant informé des opérations qui se déroulent à Saint-Boès, mais sans pouvoir malheureusement les observer. On lui prête alors les paroles suivantes : "Enfin, je le tiens !"; paroles d'autant plus suspectes étant donné le peu de dispositions à l'offensive prises par le Maréchal. La légende prétend aussi qu'à ce moment là, un violent orage est venu perturber le cours de la bataille; ce fait est cependant démenti par les nombreux témoignages contemporains.
Préparation de l'attaque décisive du centre et de l'aile gauche française
Vers 11h30-12h, voyant que son attaque
sur
l'aile droite française reste infructueuse, Wellington
change alors ses plans
et engage toutes ses
forces disponibles (excepté une
mini-réserve constituée du 2ème
et 3ème bataillons du 95ème
rifles et de 3 bataillons portuguais, un du 3ème
cazadores et deux du 17ème de ligne).
Le général en chef anglais renforce
son
dispositif
d'attaque sur sa gauche et ordonne
parallèlement une
attaque massive du centre français. Wellington attend
également avec impatience le
passage du Gave par
son aile droite commandée par le
général Hill. Les
dispositions françaises très fortes sur leurs
flancs présentaient un point faible en son centre; "le
développement des
hauteurs sur lesquelles l'ennemi s'était établi
retirait nécessairement son centre et donnait à
ses flancs une force extraordinaire" (Wellington
On ne peut s'empêcher de remarquer avec quelle synchronisation exemplaire, voire très chanceuse, les évolutions troupes alliées ont été réalisées. Nouvelle attaque de la gauche française
Sur sa gauche, Wellington emploie les troupes
fraiches de la 7èmedivision
de Walker, arrivées péniblement entre temps, et
celles
de la brigade Anson (4ème division Cole),
appuyées par deux batteries mises en
position
contre les Français au niveau
de l'église de
Saint-Boès. Les troupes de Cole venant d'être
reformées sont
néanmoins relevées
par celles de Walker. Ces troupes sont alors
divisées en
trois parties. La première partie composée de la
brigade
portugaise de Doyle avance vers le sud des positions de Taupin
(vers
les directions prises par les Chasseurs portugais le matin). La
deuxième
partie des troupes avec le bataillon "Provisional" et celui
des "Brunswick
Oels"(brigade Gardiner) avancent vers le nord des
positions par "Parabeou", "Brasquet", "Bideluc", sur "Miché"
et
ses environs
(cote 147) afin de tomber sur le flanc droit de
Taupin, aidé en cela par la
cavalerie Vivian. Le
reste
des troupes composé du 6ème
régiment déployé (brigade Gardiner) et des 3 bataillons du 68ème,
82ème et les "Chasseurs Britanniques"
(Brigade Inglis) avancent vers la route de
Dax par le contrefort de "Barbaou" vers la croix de
"Lousteau", contre la hauteur de la cote 175
(Walker ![]() - Reprise de l'offensive contre l'aile droite française - L'attaque décisive du centre français Wellington ordonne dans un même temps aux divisions de Picton et de Clinton d'engager vigoureusement le centre français. Les deux colonnes d'assaut, celle de Picton, avec ses 7 bataillons (brigades Keane et Power) et la seconde composée des 3 bataillons de la brigade Brisbane de Picton soutenus par la Division Clinton, avec ses trois brigades (Pack, Lambert et Douglas), doivent attaquer avec plus d'intensité les troupes françaises des généraux Darmagnac, pour la première colonne, et Foy, pour la seconde.
Cet évènement
cause un certain traumatisme sur le
moral des troupes de la 1ère division
et l'attaque
anglaise De leur côté, les troupes de Picton, par les épaulements, parviennent à faire céder la division Darmagnac qui se retire sur ordre du général Drouet d'Erlon le long de la crête 170-172 et le long de la route de Sallespisse. Les Anglais arrivérent ainsi au somment vers la route de Dax, entre la cote 170 et la ferme "Boustou", et commencèrent à diriger leur feu vers les restes de la division Foy(2).
Il est 14h30.
Dès lors soutenu par son artillerie placée
à
"Escauriet", Clinton remonte la route vers "Gloriette". La brigade
Fririon (6ème
léger et les 69ème et 76ème
d'infanterie de ligne) se replie alors vers la route de
Sallespisse soutenue
par
la brigade Berlier
La charge du 21ème Chasseurs Pressentant le danger le général Pierre Soult, commandant la cavalerie française reçoit l'ordre d'envoyer le second escadron du 21ème Chasseurs commandé par le Chef d'Escadron Leclaire charger les batteries ennemies. Les cavaliers français, arrivant des derrières de Saint-Boès, culbutent les 2 compagnies du 88ème anglais qui protégent les batteries, mais, malheureusement, cet escadron prend un mauvais chemin au retour (route de Dax) et se fait massacrer par la mitraille anglaise. Seuls 7 survivants du 21ème Chasseurs ont pu en réchapper (3 officiers et 80 cavaliers sont ainsi tombés durant cette charge)(3). L'endroit où s'est déroulé ce tragique évènement est dénommé le "Ravin de Chasseurs". C'est un chemin encaissé où passait jadis la route de Dax à la hauteur des fermes "Gerton" et "Testevin" et du monument commémoratif de la bataille. A cet instant de la journée, l'équilibre de la défense française est rompu : "Il en est des systèmes de guerre comme des sièges de place. Il faut réunir ses feux contre un seul point. La brèche faite, l’équilibre est rompu, tout le reste devient inutile." (Napoléon). Le Maréchal Soult réussit tout de même à présenter un nouveau front pour permetter la retraite française avec les divisions Vilatte et Darmagnac en bon ordre sur le contrefort 134-172. ![]() -
Début de la
retraite française -
La percèe du 52ème de la Division Légère
La Division
Légère d'Alten,
tenue à la droite de la Brigade Anson, a pour objectif la
gauche de la Division Rouget, en traversant
l'arrête nord du
"Camp Romain" en direction de "Micoulaou". La brigade
Barnard (division
légère Alten) soutenue par les brigades
Keane et Power
de la 3ème Division sur sa droite est
poussée vers les hauteurs de l'aile droite des
Français. Le
52ème régiment,
commandé le colonel Sir John Colborne (composé
seulement de son 1er bataillon) se
lance
du
"Camp Romain" vers Luc
Vers 2 heures, après une rude traversée du marais, le 52ème régiment débouche sur la gauche de Taupin à la place supposée de la Division Rouget vers "Luc". Ici, intervient un point litigieux du déroulement de cette bataille. Bien qu'il ne soit pas critique pour la compréhension globale de cet affrontement, il reste néanmoins assez obscur pour appréhender clairement les évènements. En effet si on prend soin de positionner sur une carte la position de la division Rouget avant la bataille (en face du lieu-dit du "camp romain" sur la route de Dax entre "Bergé", la cote 177 et "Micoulaou" cote 175, "Plassotte") et la position où débouche le 52ème anglais, on constate que les anglais ont dû déboucher tout droit sur les positions de Rouget voire entre les troupes de Taupin et Rouget plutôt qu'entre celles de l'aile droite française (Div. Rouget) et de son centre (Div. Darmagnac) comme souvent mentionné. A ce niveau 3 hypothèses peuvent prévaloir. La première hypothèse soutenue par l'historien orthézien Louis Batcave et les rapports officiels prétend que le 52ème, aidé par le décrochage de la Division de Darmagnac, se présente entre les corps de Reille et d'Erlon et parvint ainsi, par surprise, sur les arrières de l'aile droite française pendant que Taupin fait face à l'attaque de Walker et que l'artillerie de Rouget mitraille les colonnes d'Anson et d'Alten. Mais à ce niveau si on regarde le débouché anglais, ce dernier tombe encore en plein centre des troupes de Rouget. Cependant si on ajoute le fait que les troupes de Rouget se sont éventuellement rapprochées des troupes de Taupin afin de faire face à l'attaque anglaise, le débouché anglais se déroule en effet entre les troupes de Reille et de Drouet d'Erlon. La seconde hypothèse mentionnée dans le récit d'E. Lapène, commandant l'artillerie de la division Taupin, se base sur la retraite successives des troupes de Rouget, Darmagnac et Foy, laissant un espace significatif pour le débouché anglais entre les troupes de la Division Taupin et ce qui peut rester de la ligne de défense française.
Enfin la dernière
hypothèse, qui se
base sur le rapport du
Lieutenant-Général Reille
au Maréchal Soult et qui est soutenue par l'historien anglais
Fortescue, s'appuie sur le fait
qu'à 2 heures et
demi, les troupes de
Rouget, soumises à la pression du 52ème
sur sa droite et des troupes de Picton sur sa gauche, qui
ont
délogé auparavant la
division Darmagnac, reculent à l'est de la route
de Dax. Les troupes de Rouget sont en
fait
pressées dans un premier temps par les troupes anglaises de
Picton auxquelles sont venues s'ajouter celles du colonel
Colborne
En tout état de cause, à l'issue de ce mouvement, seule la division Taupin reste isolée au milieu des masses ennemies et perd le général de brigade Béchaud. Hill passe le Gave de Pau De son côté, le général anglais Hill et son corps de 12 000 hommes, qui durant la matinée a engagé les troupes du général Harispe avec une faible partie de ses troupes vers le vieux pont de la ville et qui a surtout passé beaucoup de temps dans le recherche d'un gué sur le Gave, se met en marche avec le reste de ses troupes vers 11h en direction du gué de "Lartigue" entre les deux rives du gave au niveau de "Biron" et de "Souars". Il réussit alors à passer le Gave de Pau en amont d'Orthez, dans un secteur défendu par deux bataillons du 115ème, qui avaient préalablement été trompés par des démonstrations de la seconde brigade portugaise de la division Le Cor. Les anglais tournent ainsi la ville d'Orthez et menacent directement la ligne de retraite de l'Armée des Pyrénées sur Sallepisse avec les troupes de la brigade de la cavalerie Fane, des hommes de Stewart et une brigade de la division Le Cor. Les Anglais s'avancent vers le nord-ouest par les crêtes ("Tury") et remontent vers le nord, derrière les troupes du général Harispe, par l'épaulement de "Bellevue", "Baradat" et de la cote 182.
Face à cette situation,
le
général Clauzel, commandant la gauche
française, ordonne à
Harispe de quitter Orthez et
de se rapprocher du général Villatte sur les
hauteurs de "Rontun". Selon l'historien anglais Oman, le
décrochage des positions de la ville par les troupes
d'Harispe
est aussi conditionné par le retrait des
troupes de Foy
situées à leur droite.
Les divisions Rouget, Darmagnac, Vilatte et la division Paris recevaient les troupes de Taupin, Foy et Harispe Clauzel laisse sur le mamelon, la "Motte-de-Tury", deux bataillons de conscrits provenant de la division de réserve de Toulouse et au sud de Rontun avec le 10ème Chasseurs à cheval (ou 21ème ? (3)) et la brigade Baurot, qui forme l'arrière-garde de la division Harispe, afin de retarder l'avance des alliés. Le front français était alors formé par les divisions Vilatte, Darmagnac et Harispe au niveau de la ligne "Motte-de-Tury" - Rontun - cotes 176-172-134. Quelques éléments
d'artillerie sont
présents, mais la nature du terrain les empêche
d'être vraiment efficaces face aux Anglais. Trois
canons Le Maréchal Soult, alors en observation sur l'aile gauche française, voyant la situation compromise décide d'effectuer une retraite générale vers Sault-de-Navailles.
![]() - Avance générale des Anglais et retraite des troupes françaises -
La division
Darmagnac décroche la première, suivie de celle de Vilattet
et firnalement de celle d'Harispe qui est la dernière à quitter le
cham
de bataille. L'avance
rapide du corps anglais
du général Hill avec la cavalerie de Fane et
l'arrivée de la cavalerie de Cotton sur la route de
Salespisse
précipite la retraite et cela devient le
début
d'un
désordre indescriptible Heureusement pour les Français, le terrain ne préte pas à de grands déploiements de la cavalerie de Vivian, Fane et Somerset. Seul le 7ème Hussards anglais réussit à faire quelques prisonniers. En tout, un bataillon de la Garde Nationale d'Elite des Basses-Pyrénées et un bataillon du 115ème, tous les deux positionnés à l'arrière-garde de la Division Harispe, sont coupés de la route de Sallespisse par les Anglais et faits prisionniers. Cependant, de nombreux prisonniers français réussissent à s'échapper dans le feu de l'action. A Sault-de-Navailles, le Maréchal
Soult a
démandé la mise en
état de défense de l'entrée du ville et a fait
disposer par le
général Tirlet une batterie de 12 canons
sur les
hauteurs de la ville à gauche de la route (au niveau
du château) soutenue par le corps
du
génie et un
bataillon
de conscrits
Les alliés, de leur côté, arrêtent leur poursuite vers 6 heures le soir sur le Luy en Béarn, l'infanterie du général Hill s'étant arrêter à Sallespisse. Les troupes de Soult rétrogradent alors jusqu'à Hagetmau où les divisions Rouget, Taupin, Paris, Damargnac, ex-Foy bivouaquent dans la nuit du 27 au 28 février. Les troupes du général Villatte soutenues par la cavalerie de Pierre Soult, puis par les troupes du général Harispe, gardent le pont de Sault-de-Navailles jusqu'à 10 heures du soir. Le pont de bois est alors détruit et cette arrière-garde rejoint le reste de l'armée vers Hagetmau vers 2 heures du matin au moment où le reste de l'armée repart pour Saint-Sever. Selon l'historien, le capitaine Vidal de La Blache, il semble que lors de la destruction du pont de Sault-de-Navailles toute la division Harispe n'ait pas fini son passage sur le Luy en Béarn, mais qu'elle ait pu cependant traverser le cours d'eau. La cavalerie et les quelques
unités d'infanterie sous les ordres général
Berton,
qui
avait été déployées vers
Pau, se
trouvent coupées du reste de
l'armée. Ayant opéré une retraite en suivant une route parallèle
au
gros des troupes françaises, par Mant et Samadet, ce
détachement a
pu rejoindre l'armée de Soult en ralliantsur sa
route un bataillon de
conscrits Auparavant à 4 heures de l'après-midi, le Maréchal Wellington faisait une entrée remarquée dans Orthez et nommait Lord Kennedy comme gouverneur de la ville.
Le 28 février l'armée des Pyrénées poursuit sa retraite . Elle est réunie à 8 heure du matin sur l'embranchement de la route de Mont-de-Marsan et de Grenade sur la rive droite de l'Adour. Une arrière-garde occupe les hauteurs au sud de Saint-Sever Cap de Gascogne qui domine le pont et la rive droite du fleuve. Un semblant d'ordre s'est remis dans les régiments. Cependant 3 000 fuyards continuent cependant leur route droit devant eux. Ils seront à nouveau dans les rang à ... Toulouse. Les troupes anglaises partent, elles, d'Orthez le matin et se scindent en trois colonnes. La colonnes du centre est composée des divisions Picton, Clinton, Cole, de la cavalerie de Somerset, de l'artillerie de réserver et des équipages de pont. La colonne de gauche est composée des divisions Walker, Alten et de la cavalerie Vivian. La colonne de droite est composé du corps du général Hill et de la cavalerie Fane.
La cavalerie de Pierre Soult est restée le long de Luy de France,
mais
elle est refoulé jusqu'à Hagetmau par la colonne anglaise du
centre. Le
général Soult fait alors charger par sa cavalerie l'avant-garde
anglaise (cavalerie), ce qui lui permet de ne plus être inquiété (3). 1- Lapène parle plutôt d'une reconnaissance française vers l'ennemi.... 2 - Cette chronologie est soumise à contreverse. En effet, il n'est pas clairement défini que la Division Darmagnac ait décroché à cause du retrait de la Division Foy (cité par Oman) ou l'inverse. 3 - Le colonel Duchastel du 21ème Chasseurs au maréchal Soult le 4 mars 1814. 4 - "Un émissaire, revenu d'Orthez ce matin à 3h. 1/2 ... m'a rapporté... que l'affaire a duré depuis 9h. 1/2 jusqu'à 2h. 1/2 du soir... Ayant vu revenir M. le général Harispe et M. Goyenèche vers Orthez, il a compris vers 3heures, que nos troupes allaient quitter... il se mit en route, bientôt après 3 heures, et alla coucher à Amou..." Le commissaire général de police Devillier au général Thouvenot (Bayonne le 2 mars) - Source "Neuf mois de campagnes..." J.B. Dumas. |